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28 OCTOBRE 2009

Lancement aux Etats-Unis de chromID™ MRSA - bioMérieux complète sa gamme d'identification du Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM)

Durham, Caroline du Nord (Etats-Unis) - 28 octobre 2009. Ce milieu chromogène permet une identification peu coûteuse des SARM à l'hôpital et en laboratoire.

bioMérieux, acteur mondial du diagnostic in vitro, a annoncé aujourd’hui le lancement aux Etats-Unis de chromIDTM MRSA. Ce test, simple et peu onéreux pour lutter contre les infections à SARM, vient de recevoir l’agrément 510(k) de la FDA américaine. Le SARM est l’une des premières causes d’infections nosocomiales graves dans les hôpitaux américains1 et la réflexion en cours aux Etats-Unis sur l’accroissement des dépenses de santé porte notamment sur le dépistage des bactéries multi-résistantes, comme le SARM. En fournissant, en un seul et peu coûteux protocole, des résultats indiscutables, chromID MRSA répond parfaitement aux besoins de dépistage des centres de santé. La présence de SARM est identifiée par la couleur verte des colonies sur le milieu chromogène chromID MRSA après 24 heures d'incubation.

« Selon les CDC, environ 94 000 personnes sont victimes chaque année d’infections à SARM et 9 000 en meurent », a souligné Herb Steward, Directeur général et vice-président exécutif de la filiale américaine de bioMérieux. « Aider les établissements de santé à détecter les souches résistantes aux antibiotiques avec une meilleure précision et à moindre coût, est essentiel pour lutter contre les infections nosocomiales à SARM ».

Leader en microbiologie, bioMérieux s'est donné comme objectif de proposer à ses clients l’offre la plus complète et la plus souple pour combattre le SARM. Cette offre comprend des techniques manuelles et automatiques, à base de culture microbiologique et de biologie moléculaire. Il est aujourd’hui nécessaire d’adopter une approche plus large contre le SARM, incluant l’antibiogramme, le typage des souches en cas d’épidémie, l'hygiène et l’utilisation raisonnée des antibiotiques.

« Nous saluons les sociétés comme bioMérieux qui s’impliquent dans la Journée mondiale du SARM et qui fournissent des solutions économiques aux établissements de santé », a déclaré Jeanine Thomas, ancienne victime du SARM ayant fondé le réseau des « rescapés » du SARM (« MRSA Survivors Network »). Mme Thomas a animé la première Journée mondiale du SARM, marquée par une cérémonie du souvenir des patients décédés ou ayant souffert de cette infection qui aurait pu être évitée. « Les victimes du SARM, leurs familles et tous ceux qui ont été touchés par ces infections ont enfin leur journée et font entendre leur voix », a-t-elle ajouté.

Le journal scientifique Clinical Infectious Diseases a publié récemment une analyse du coût hospitalier et sociétal des infections à bactéries résistantes aux antibiotiques dans un hôpital universitaire de Chicago. Dans cette étude, près de la moitié (43 %) des infections à bactéries résistantes aux antibiotiques était due à un SARM.2 L'article évoque également la nécessité d'une évaluation plus complète du coût de ces résistances et la possibilité de réaliser des économies grâce à des programmes de prévention, comme ceux concernant l’utilisation raisonnée des antibiotiques.

chromID MRSA est un milieu chromogène sélectif et différentiel pour la détection qualitative de la colonisation nasale par des S. aureus résistants à la méthicilline. Il simplifie la détection du SARM et permet de prendre, plus rapidement, des mesures de prévention adaptées. Ces dernières années, ce test de bioMérieux a été largement utilisé en Europe. Il a, en outre, fait l'objet de plus d'une vingtaine de publications dans des journaux à comité de lecture et lors de conférences.

Références :

1 Marchaim D. et al. The burden of methicillin-resistance Staphylococcus aureus infections on patients hospitalized in the US. 46th ICAAC meeting, San Francisco (USA), September 28, 2006 Abstract K-791

2 Roberts R. et al. Hospital and Societal Costs of Antimicrobial-Resistant Infections in a Chicago Teaching Hospital:  Implications for Antibiotic Stewardship.  CID 2009:49 (15 octobre)

Le réseau des victimes du SARM

Le réseau des victimes du SARM (« MRSA Survivors Network ») est une organisation/association américaine sans but lucratif formée de volontaires. Elle mène des actions de sensibilisation au SARM et des campagnes visant à faire évoluer la législation, et soutient les victimes du SARM ou les personnes ayant perdu des proches.

L’association a été fondée en 2003 par Jeanine Thomas, elle-même victime d'un SARM, d’une arthrite septique et de C. difficile. Tombée gravement malade après une opération de la cheville et ayant échappé de peu à la mort, elle a décidé de se consacrer à la sensibilisation, à l’organisation de campagnes pour faire évoluer la législation et au soutien des personnes dont la vie a été marquée par le SARM.

Jeanine Thomas a été la première patiente à militer aux Etats-Unis pour attirer l’attention sur le SARM et les infections liées aux soins. Le réseau des victimes de SARM est à l’origine d’une législation novatrice dans l’état de l’Illinois ; il travaille avec des groupes de pression dans d’autres états américains ainsi qu’au niveau fédéral. Il collabore avec des associations en Grande-Bretagne et dans d’autres pays, pour constituer une alliance mondiale pour la sensibilisation au SARM et à la résistance aux antibiotiques.